Selon plusieurs études scientifiques, l’exposition à un environnement pollué pourrait être à l’origine d’un développement plus réduit du ftus, et de maladies respiratoires chez l’enfant.
Le ftus est exposé à l’environnement dans lequel vit sa mère. Les polluants atmosphériques franchissent la barrière placentaire. Plusieurs études ont montré le lien entre cette exposition à la pollution et le poids de naissance.
Une autre équipe de l’Inserm, dirigée par l’épidémiologiste Isabella Annesi-Maesano, s’est intéressé à l’impact de la pollution sur les écoliers. L’étude, menée en 1999-2000 dans six villes françaises a porté sur plus de 5.000 enfants.
Selon l’étude, un enfant sur trois est fortement exposé en classe aux polluants atmosphériques, et cette forte exposition est “significativement liée” à un problème de santé : rhinites allergiques pour le dioxyde d’azote, asthme pour les particules fines.