L’Union des producteurs agricoles (UPA) était présente au Salon de la 33e édition de la Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation (SAAC), qui a eu lieu du 18 au 20 janvier au Centre de Foires d’ExpoCité, afin de renseigner les gens au sujet de ses activités et des grands dossiers dans le domaine agricole, mais aussi pour sensibiliser la population aux efforts faits par les producteurs agricoles pour la protection de l’environnement.
« Le virage vert des agriculteurs a 15 ans », affirme Camille Couture, producteur ambassadeur nommé par l’UPA. M. Couture, dont le travail consiste à représenter les 44 000 producteurs québécois auprès de la population, désire montrer les efforts déployés par les producteurs et les différents ministères pour l’environnement.
Un sujet chaud dans le milieu est l’épandage du fumier. Selon M. Couture, il n’y a que des qualités, car c’est biologique, mais il y a le problème de l’odeur. Solution : le reboisement. « Une haie permet de bloquer l’odeur du fumier jusqu’à 70 % », explique-t-il.
De plus, l’épandage de fumier doit se faire à un minimum de 30 mètres d’un puits artésien, afin d’éviter un contact direct de matières fécales avec les nappes phréatiques. Depuis l’instauration de cette norme, la qualité de l’eau s’améliore. « Ça laisse quelque chose de positif aux générations futures », dit Camille Couture.
« On s’attaque à l’amélioration des cours d’eau », continue-t-il. Depuis 2001, l’UPA a affiché 6 000 panneaux pour identifier la présence de puits d’eau potable. Ainsi, il souhaite que les propriétaires de chalet emboîtent le pas des producteurs agricoles, notamment en s’équipant d’un système de filtration de leurs eaux usées. Ces systèmes empêchent entre autres le phosphore, contenu dans plusieurs savons et responsable des algues bleues, de contaminer les rivières.