Perturbation du sommeil, fatigue, manque de concentration, stress, tension et plus encore : les effets néfastes du bruit sont nombreux et affectent l’apprentissage de milliers d’élèves.
Pour sensibiliser les jeunes à ces problèmes, l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) tenait la semaine dernière la quatrième Journée sans bruit, une initiative de sensibilisation qui s’est tenue dans plusieurs écoles à la grandeur du Québec.
Un niveau de bruit au-delà de 85 décibels, pour une exposition quotidienne et régulière de huit heures, peut endommager l’audition.
En milieu scolaire, il est facile de dépasser le niveau de bruit acceptable. Le nombre de décibels d’une conversation normale est de 60. Si deux personnes parlent en même temps et que le professeur doit hausser le ton pour se faire entendre, on peut alors atteindre un volume critique.
Dans un cours d’éducation physique en gymnase, on peut alors atteindre de 95 à 110 décibels et à ce stade, il y a des risques pour l’audition s’il y a exposition de plus de 15 minutes sans protection.
Lors de récréations endiablées, le niveau sonore peut atteindre de 120 à 130 décibels et parfois même plus.