Veux-tu ?
Rencontré au cur de la tourmente
Le désir s’est imposé dès le tout premier vers
Il est sans relâche, sans pitié pour le gouffre que j’étais
Une ombre derrière lui se profilait, épousant tes traits.
Me voilà abîmée d’amour, débordante de tendresse
Mon âme se tend vers ton souvenir, affamée de toi
Mon cur se disloque face au dos qui me repousse
Est-ce là la seule réponse à mon désir ?
Ton regard sera de venin si l’indifférence s’y peint
Mais rassure-moi, me voilà qui trébuche et qui tremble
Laisse la caresse devenir invitante, à toi de trébucher et de trembler
Laisse l’amour en tes entrailles poser sa semence.
Mon désir est pis que la vie
Il naît, s’accroche, mais mourir il ne le peut
Soutiens-moi, je crève d’amour
Je n’en peux plus.
Cet aveu qui me brûle le cur
Qu’il aille brûler ailleurs :
Je t’aime.
Voilà.
© Sarah
Une présentation de Ginette Villeneuve.
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