Paris, oh Paris !
Paris n’est plus,
Paris n’existe plus,
Paris a disparu !
Qu’est-il arrivé
A cette vieille dame,
Qui a vécu dans les délices,
Qui a vécu dans la débauche
De ces fêtes aux mille lumières ?
L’eau, a bien coulé
Sous les ponts de sa Seine.
Son Zouave, du pont de l’alma
Est devenu vieux maintenant,
Bien fatigué d’avoir veillé
Si longtemps sur elle.
La tour Eiffel, cette autre dame
Agée et nostalgique,
Regarde Paris avec des grands
Soupirs, une ville qu’elle…
Ne reconnais plus…
Quant à la doyenne
De ces jours de gloire,
Notre-Dame de Paris,
Ses misérables ont disparu,
Remplacés par des inconnus,
Des hommes sans patrie.
Même le Sacré-Cœur
De la butte Montmartre,
Des artistes disparus,
Baisse ses yeux,
Sur cette ville assiégée.
Que reste-t-il de cette ville
Aux mille plaisirs ?
Quelques personnes désœuvrées,
Qui traînent sur les bords
Des quais de la Seine,
Une ville aux mille visages,
Aux mille belles images
Qui font rêver les touristes.
Descendons une dernière fois,
Sur les Champs-Elysées,
Celle qui fut la gloire héroïque
De nombreuses armées
Conquérantes et triomphantes.
N’oublions pas au passage
De rendre hommage
A cet homme inconnu,
A cet homme du passé,
Qui repose les yeux fermés,
Sur cette ville du passée.
Je suis un de ses enfants,
Un Gavroche des pavés
De Paname, un Titi
Du cœur même de Paris.
C’est avec un cœur gros
Que j’écris ces quelques vers
Comme hommage d’adieu,
D’un passé qui n’est plus.
Paris a subi bien des sièges,
Mais j’ai bien peur
Que celui-là …
Patrick Etienne