Le poète dans la ville perdue !
Dans les rues de la ville sans vie
Il pleut des oubliés,
Parmi ceux qui survivent,
Ceux qui ont tout perdu,
Ceux qui ne savent plus qui ils sont,
Ceux qui ont perdu leur apparat,
Ceux qui ont perdu leur vrai nom,
Ceux qui ne savent plus qu’ils existent !
Le mendiant,
Le clochard de la ville,
Le drogué pommé,
Le policier mal aimé,
Le chômeur désespéré,
La mère désemparée,
Le passant perdu…
Et toi poète,
Comme tu les aimes,
Car ils vivent dans tes poèmes,
Ces vers qui se rappellent d’eux,
Qu’ils ont une âme, un cœur,
Quelque chose de divin en eux…
Dans les rues de la ville oubliée,
Il y a toi aussi ma douce amie,
Ma belle et gentille fleur sauvage
Qui me rappelle que j’ai une plume
Dans cette ville perdue !
Patrick Etienne
Un poète, ça ne s’invente pas,
ça se lit, ça se ressent,
c’est une plume qui s’exprime,
même si parfois, elle s’exprime
dans un langage mélancolique.
Patrick Etienne