Pour Navarro, on naît avec un sexe, féminin ou masculin. Tout le reste est culture. Et c’est cette culture de la féminité qui fait qu’encore aujourd’hui, malgré l’immense avancée enregistrée par les femmes en Occident, on trouve moins de femmes dans les lieux de pouvoir, même si on les trouve partout ailleurs, dans les écoles et les universités.
«Cela fait grandement peur aux femmes de prendre le pouvoir, de se tromper, de déplaire, de prendre leur place. On a toujours peur de parler trop fort, de mettre notre poing sur la table, d’envoyer promener quelqu’un, de déplaire, de ne pas être parfaite, de ne pas être aimée de tout le monde. C’est incroyable! Quel homme se pose ces questions-là?»